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La dénucléarisation du Moyen-Orient comme solution à l’ambition nucléaire de l’IRAN ?
25/03/2010 20:12
A l’heure où le Président OBAMA a entamé, on le sait, une véritable « croisade » –le terme n’est sans doute pas excessif- pour la disparition totale des armes nucléaires de la planète, on en peut pas ne pas penser –pour contrer l’ambition nucléaire de l’IRAN- à la dénucléarisation du Moyen-Orient ; on ne peut pas ne pas envisager –on y pense forcément- lorsqu’on cherche à diminuer la menace de la prolifération nucléaire et –nous sommes bien dans ce cadre-, à la création, dans cette partie du monde, d’une « zone exempte d’armes nucléaires » (ZEAN) dont l’Assemblée générale des Nations Unies s’est attachée en 1975 à donner une définition : « territoire regroupant plusieurs ETATS qui dans l’expression libre de leur souveraineté décident d’établir par l’intermédiaire d’un traité une zone délimitée totale dénucléarisée ». On rappelle brièvement que l’idée de ces ZEAN a été au départ soviétique. En 1956, Moscou propose de limiter sinon d’interdire le déploiement d’armes nucléaires en Europe pour circonscrire l’installation –effective dès 1954- des premières bombes américaines sur le sol du Vieux Continent. L’idée va être reprise en 1958 par un député polonais Adam RAPACKI –on parlera du plan RAPACKI- qui proposera de constituer une zone dénucléarisée en Europe Centrale (Pologne, Tchécoslovaquie, …) comprise comme un territoire « tampon » entre les forces de VARSOVIE et celles de l’OTAN.
Il y a eu –en une vingtaine d’années environ- multiplication de ces zones exemptes d’armes nucléaires avec, pour chacune, un traité multilatéral : Amérique Latine et Caraïbes et Traité de TLATELOLCO en 1967,… Six ZEAN sont ainsi actuellement en vigueur concernant avant tout les pays de l’hémisphère Sud. Force est de reconnaître en effet que ces ZEAN ont beaucoup plus de mal à se mettre en place dans l’hémisphère Nord, en Europe, en Asie, … et au Moyen-Orient.
Le Moyen-Orient ? Depuis 1974, L’Assemblée générale des Nations Unies adopte chaque année une résolution demandant la création d’une ZEAN au Moyen-Orient. Ce fut encore le cas en octobre 2008. Pareillement, depuis quelques années, l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA) vote à son tour à son assemblée générale une résolution « appelant tous les Etats du Moyen-Orient à renoncer à l’arme atomique ». Et on sait que ce projet d’un Moyen-Orient militairement dénucléarisé est tout particulièrement soutenu par les Etats arabes de la Région : l’Egypte, l’Arabie Saoudite, les Emirats Arabes Unis, … Récemment encore –les 29-30 septembre 2009- s’est tenue au Caire une conférence internationale pour envisager à nouveau l’éventualité de faire du Moyen-Orient une zone exempte d’armes nucléaires. Comment y parvenir ? Il faut, pour ce faire, prendre en considération le cas de l’Etat hébreu qui est une puissance nucléaire de fait et le cas de l’Iran qui veut se dénucléariser. Et convaincre simultanément Israël de se défaire de son arsenal nucléaire et l’Iran de renoncer à s’en doter.
Est-ce possible ? On peut en douter.
· Et d’abord il est difficile d’imaginer convaincre Israël de renoncer à son arsenal nucléaire même si on parvient à l’assurer que l’IRAN ne se dotera pas du nucléaire militaire.
L’ETAT hébreu doit en effet impérativement se préoccuper de sa survie –dès lors que certains ne reconnaissent pas son existence quant ils ne souhaitent pas ouvertement sa disparition-, et comme tout ETAT, l’Etat juif doit assurer sa défense nationale, avec les instruments qui lui paraissent le plus adéquat pour se faire. Dans cette perspective, il est clair que l’Etat juif ne peut s’en remettre uniquement au conventionnel. En effet, l’étroitesse du territoire israélien, son absence de « profondeur stratégique » –pour reprendre une expression beaucoup usitée-, le rendent très vulnérable à une attaque conventionnelle conduite avec succès. Et il n’est pas dit qu’à terme TSAHAL –dont les récents conflits au LIBAN, à GAZA ont montré les limites- soit toujours capable, compte tenu de l’évolution des rapports de forces démographiques … et conventionnels dans la Région, d’assurer à ISRAEL une supériorité incontestée.
Le nucléaire militaire est donc bien pour TEL AVIV « sa » garantie indispensable, « son » assurance vie. ISRAEL peut-il donc vraiment dans ces conditions renoncer à son « ambigüité » sur le nucléaire militaire : « never confirmed or denied », reconnaître ouvertement, alors qu’il n’est pas membre du TNP (Traité de non prolifération), qu’il est en possession de l’arme nucléaire… et, à partir de là, accepter sa dénucléarisation ? Difficile on le pressent, de donner à ISRAEL des garanties –après s’être dessaisi du nucléaire… aussi fortes que la « garantie-assurance vie » apportée à l’Etat hébreu par son nucléaire. On a pensé -en contrepartie de sa renonciation au nucléaire- proposer à ISRAEL d’intégrer l’OTAN pour bénéficier des garanties apportées aux signataires par l’article 5 du Traité de WASHINGTON. Mais, comment ISRAEL peut-il être sûr que l’article 5 jouera en cas de guerre au Moyen Orient alors que l’on sait que les Etats-Unis comme l’Europe ont un intérêt vital à maintenir de bonnes relations avec le monde arabe ? Serait-ce vraiment différent dans le cadre d’un accord de défense bilatéral Etats-Unis – Israël qui comprendrait une garantie des américains en cas d’attaque nucléaire contre l’ETAT hébreu ?
· On ne voit pas davantage –ayant éventuellement obtenu l’accord de TEL AVIV- que TEHERAN puisse désormais renoncer de façon concomitante à son effort tendu pour se doter de la bombe.
L’IRAN ne veut pas en effet la bombe pour contrebalancer la puissance nucléaire israélienne : le programme nucléaire de TEHERAN n’a pas eu pour origine la bombe israélienne ; pas davantage au vrai l’IRAN n’entend se doter de la bombe pour détruire ISRAEL, TEHERAN sachant très bien qu’un offensive nucléaire contre TEL AVIV lui vaudrait des représailles mortelles. Les harangues du Président iranien pour rayer ISRAEL de la carte ont avant tout une finalité interne, le programme nucléaire iranien représentant pour le régime un sujet d’unanimité nationale, et de fierté.
Au vrai, TEHERAN veut la bombe pour pouvoir à l’avenir, quoi qu’il arrive, « sanctuariser » son territoire et afficher simultanément, sa puissance.
- La bombe pour sanctuariser son territoire ?
Les iraniens ont été traumatisés par leur conflit avec l’IRAK qui a laissé chez eux des traces très douloureuses : un million de morts et des milliers de personnes mutilées. Ils ont à cette occasion ressenti péniblement leur « solitude stratégique », TEHERAN étant convaincu que Saddam HUSSEIN avait lui bénéficié de la sollicitude des occidentaux alors qu’il devait lui se battre sans alliés dans un Moyen Orient hostile. Les iraniens sont donc convaincus qu’un tel conflit ne pourra pas se renouveler dès lors qu’ils possèderont la bombe nucléaire garantie de leur intégrité territoriale et de leur indépendance nationale.
- La bombe pour sanctuariser donc leur territoire et afficher, simultanément, militairement leur puissance ?
Il est sûr que la bombe nucléaire est pour aujourd’hui et pour demain encore l’expression militaire contemporaine de la force, du pouvoir, de l’invincibilité ; le « marqueur » de l’accès à la modernité et de l’ascension au statut de « grand ». L’IRAN, vieille nation de 3 000 ans, est à retrouver au Moyen Orient une position dominante ; elle est en effet dans ce cadre géographique le pays le plus peuplé et le plus éduqué, technologiquement en pointe, disposant d’avoirs financiers importants. Il s’agit bien pour elle, en se dotant de la bombe nucléaire, de confirmer sur le plan de la défense sa position de puissance démographique et économique majeure du Moyen Orient, en passe de rentrer dans le cercle restreint des « puissances globales ».
Au total –on espère en avoir convaincu- on a peu de chance malheureusement de persuader TEHERAN de stopper ses efforts pour se doter de la bombe dans le cadre d’une stratégie de dénucléarisation de l’ensemble du Moyen Orient qui va rester demain comme hier une solution irréaliste sinon impossible.
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Une "crise européenne", vraiment ? !
24/03/2010 22:12
COMMUNIQUE DE PRESSE
Rodomontades
Encore une fois, l’intervention du président de la République laissera, hélas, les Français sur leur faim.
D’une part, chacun ne peut être que frappé par le décalage béant entre les discours et les actes : le chef de l’Etat affirme avoir entendu les Français mais il ne changera rien d’important. Or, sans remise en cause, notamment, du bouclier fiscal, de la politique de non remplacement d’un policier sur deux partant à la retraite ou de la réforme territoriale qui va priver nos concitoyens d’une vraie démocratie locale, comment parler de prise en compte du message des urnes ?
Par ailleurs, le président de la République semble à nouveau découvrir le carcan de traités européens qu’il a lui-même portés à bout de bras, et qu’il accuse maintenant d’entraver sa politique au service des Français ! Cette incohérence majeure n’échappera ni à nos concitoyens, ni à nos partenaires européens.
D’ailleurs, quitte à provoquer une crise en Europe, autant le faire sur l’ensemble des questions nécessitant un complet changement de cap européen : la dictature de la Commission de Bruxelles, le libre échange déloyal, l’euro surévalué, la mise à mort programmée de l’agriculture européenne, l’autorisation des OGM, l’interdiction de toute politique industrielle digne de ce nom, la mise en œuvre discrète de la directive Bolkestein qui condamne des centaines de professions au dumping économique et social,…
Nicolas SARKOZY est face au mur de ses contradictions entre ses discours nationaux et son acceptation des contraintes européennes. Osera-t-il vraiment rompre avec cette Europe-là ? Il est à craindre qu’il ne s’agisse, une fois de plus, que de rodomontades…
Nicolas DUPONT-AIGNAN Député de l’Essonne Président du rassemblement gaulliste Debout la République
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Bateau ivre
24/03/2010 21:57
Hier c’était la rentrée des classes parlementaire. Jour d’affluence, l’hémicycle était bondé. Quelle occasion perdue pour le Premier ministre et son gouvernement !
Le pays et la représentation nationale attendaient une parole forte, un peu d’humanité, la reconnaissance des erreurs commises, un réel changement de politique, pour se remettre dans les pas des engagements de la campagne présidentielle de 2007, un vrai cap pour deux ans.
La déception a été immense. A commencer sur les bancs de l’UMP on sentait bien, malgré les applaudissements nourris de circonstance, une très palpable inquiétude.
François Fillon n’a pas su trouver les mots qu’il fallait. Il s’est enfermé dans son discours convenu pour la réforme. Il a fait référence aux premières mesures du quinquennat comme s’il était incapable de penser l’avenir.
Comment se fait-il que des hommes intelligents, dès qu’ils occupent la fonction de Premier Ministre, s’entêtent et restent prisonniers de schémas de pensées totalement décalées avec l’état de l’opinion.
Il me fait penser à Lionel Jospin qui s’accrochait toujours à ses premières années à Matignon comme une bouée de sauvetage sans comprendre que les Français ne regardent jamais les bilans mais attendent une espérance.
Le gouvernement, malgré quelques inflexions de façade, abandon de la taxe carbone ou remaniement à la marge, a donc décidé de ne pas tenir compte de la colère des Français. Son entêtement à réformer pour réformer va le mener droit dans le mur. Combien de temps la majorité acceptera-t-elle de se suicider avec lui ?
Il ne s’agit pas dans mon esprit, bien sûr, de demander à la majorité présidentielle de renier ce qu’elle est, mais de rassembler les Français autour d’un effort partagé. La gauche, certes, n’a pas de projet et veut raser gratis. Mais les Français ne supportent plus la politique de classe de l’UMP au service de quelques privilégiés.
Quand comprendront-ils que nos compatriotes sont lucides sur l’ampleur des défis à relever, mais veulent être associés à l’effort et en comprendre le sens ?
Voilà pourquoi, j’attendais la fin du bouclier fiscal, le remplacement des policiers qui partent en retraite, un contrôle des banques, la suppression, pourquoi pas, de certains avantages fiscaux, un vrai plan pour lutter contre les gaspillages et la Sécurité Sociale, la suppression des remises de peine pour les délinquants, une grande loi sur la participation dans l’entreprise, l’arrêt du démantèlement d’EDF au profit de féodalités privées, le rétablissement de certains contrôles aux frontières lorsqu’il y a une immigration trop forte en provenance de certains pays, etc., etc.
Dans ces conditions, que pouvait annoncer de plus le président de la République ? Il va falloir s’y résoudre à droite : alors que le pays espère de plus en plus fort la victoire de la gauche en 2012 (59% des sondés selon une enquête BVA), la majorité risque de continuer de jouer les bateaux ivres …
Raison de plus pour tout faire pour bâtir l’alternative gaulliste et républicaine qui épargnerait aux Français de se retrouver, à nouveau en 2012, face au terrible choix de 2007…
NDA
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Le mythe du modèle Allemand
24/03/2010 12:21
Il y a quelques années, l’Allemagne était « l’homme malade de l’Europe », du fait de sa faible croissance. Quelques années après, elle serait devenue le modèle qu’il convient de suivre pour certains ou un danger pour l’Europe selon Christine Lagarde. Qu’en est-il de ce modèle ?
Le modèle de l’homme malade
En fait, ce sont les mêmes raisons qui ont fait de l’Allemagne l’homme malade de l’Europe jusqu’en 2006 qui en font aujourd’hui le modèle à suivre pour certains. De retour dans la blogosphère, Malakine signe un très bon papier qui torpille sa politique. En effet, l’Allemagne a construit un consensus national au milieu des années 90 pour limiter toute hausse des salaires, ce qui a permis une stabilité parfaite des coûts salariaux depuis 1999, là où ils progressaient de 25% en dix ans en France et de 40% en Italie ou en Espagne. L’Allemagne a donc énormément gagné en compétitivité sur 10 ans.
Cela a eu deux conséquences. La première est une stagnation de la consommation puisque le pouvoir d’achat n’a pas progressé. C’est la raison pour laquelle l’Allemagne a eu la plus faible croissance de l’Union avec l’Italie, ce qui en a fait « l’homme malade de l’Europe », comme l’a titré plusieurs fois The Economist à l’époque. En effet, toute la croissance Allemande est venue des exportations, et la stagnation de la consommation n’a pas permis une croissance aussi dynamique que celle des autres pays européens. Pire, cette dépendance a provoqué une crise plus grave en 2009.
Malgré tout, l’Allemagne peut apparaître aujourd’hui comme un modèle car elle a un faible déficit budgétaire, un excédent commercial croissant et son chômage n’a guère progressé pendant la crise. Cependant, si la faible hausse du chômage tient au contrat social national, elle doit également beaucoup à une démographie très déséquilibrée. Mais surtout, la clé du modèle Allemand est une absence de partage des gains de productivité, puisque ces derniers sont uniquement affectés aux entreprises et aux plus hauts salaires, alors que le salaire médian stagne au mieux depuis quinze ans.
Un contre-modèle non coopératif
Il est tout de même incroyable que certains présentent l’Allemagne comme un modèle quand on sait cela. Tout le modèle actuel de croissance de l’Allemagne est un modèle qui consiste à priver plus de 90% de la population de tout bénéfice de cette croissance. Pire, la croissance Allemande repose au final sur la croissance de la consommation de ses clients, et donc du fait que ces derniers ne mènent pas la même politique… En effet, c’est bien la hausse de la consommation ailleurs (et donc la hausse des salaires) qui permet une hausse des importations en provenance d’Allemagne.
La stratégie Allemande est celle du coucou. Elle a été provoquée et rendue possible par l’euro. Provoquée car les parités monétaires au moment du passage à la monnaie unique faisait de l’Allemagne le pays de la zone dont les coûts salariaux étaient les plus élevés, ce qui représentait une grave menace pour les exportations. Auparavant, l’Allemagne n’avait pas intérêt à une telle stratégie car elle aurait provoqué une appréciation du mark face aux autres monnaies européennes, ce qui aurait annihilé tous les effets de cette politique de désinflation compétitive.
Ce modèle présente une double limite. Tout d’abord, s’il marche au sein de la zone euro, il ne pourra pas réduire significativement l’écart de compétitivité prix avec la Chine ou l’Inde. Ensuite, ce modèle risque de pousser la zone euro entière dans une politique de désinflation compétitive qui aboutira à une demande et donc à une croissance atone tant chaque pays se trouve contraint de limiter le plus possible la hausse des salaires pour ne pas perdre en compétitivité. C’est donc un modèle, qui a toutes les chances de limiter encore plus la croissance au sein de la zone euro pour les années à venir.
C’est bien l’euro en tant que monnaie unique qui a poussé l’Allemagne à adopter cette stratégie de désinflation compétitive non coopérative. Pire, cela contraint les autres pays de la zone euro à la suivre, ce qui nous promet une croissance extrêmement faible dans les années à venir.
Laurent Pinsolle
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Netanyahou, chantre de la théorie du Lebensraum
24/03/2010 11:02
La politique intransigeante de colonisation outrancière voulue par les membres du gouvernement dirigé par Benyamin Netanyahou n’a rien de surprenante lorsque l’on connaît l’idéologie qui anime cette faction fascisante de la société israélienne. En effet, ces partisans de la méthode violente sont tous issu du « Sionisme radical », mouvement politique sectaire dont l’un des leaders, au siècle dernier, dans les années ’30, partageait beaucoup d’aspects avec le Nazisme. Ce sionisme tend à vouloir donner aux juifs, un statut mythique qu’ils font remonter à la plus haute antiquité. La dernière provocation sur Jérusalem dans le discours de Netanyahou, tendant à faire de la ville, une capitale juive depuis 3000 ans, illustre au mieux cette volonté expansionniste appuyée par une vision volontairement tronquée de l’Histoire. Le sionisme radical partage avec le Sionisme classique, la vision du mythique « Eretz Israël », l’Israël légendaire formé des 2 royaumes réunis sous la houlette du non moins légendaire roi David. Mais le sionisme radical intègre également dans cette vision, la théorie du Grand Israël, puisant en cela sa source dans l’épopée Davidique. Il est d’ailleurs notable de constater une nouvelle fois que les tenants de cette politique expansioniste soit une encore une fois détenteur d’une étroitesse d’esprit. Cette théorie ressemble trait pour trait à la théorie de l’espace vitale, prônée en son temps par le nazisme. Le plus désespérant c’est qu’au-delà de cette ineptie constante qu’incarne ce courant, on puisse trouver des religieux pour valider ce mouvement. En effet, avec un peu de logique, il est aisé de comprendre que ce type d’idéologie est exactement l’antithèse du Judaïsme classique. Que de libertés prises avec l’Histoire ! Car disons le tout net, si les dirigeants israéliens avaient un tant soit peu d’honnêteté intellectuelle, ils reconnaîtraient sans sourciller que le berceau cultuel et culturel du peuple juif ne se limite en vérité qu’à
la Judée
et
la Gallilée.
La
Samarie, que leurs ancêtres supposés se complaisaient à railler en l’évitant soigneusement car jugée impure à leurs yeux, mais aussi le Neguev des Edomites et
la Philistie
(Bande de Gaza), Moab et Ammon, Aram ont toujours étaient en dehors de la sphère juive. Dire le contraire, c’est travestir l’histoire, pire que cela, c’est trahir tous ce qui a fait la grandeur de la destinée du peuple juif !
Le Comité local
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